01, 2 septembre 2005, Grand Pavois

 

Ils s’appelaient Fernand Hervé, Roger Mallard, Michel Dufour et Henri Amel.

Passionnés par la mer, les bateaux et la construction navale, ces quatre mousquetaires étaient les pionniers de la plaisance d’aujourd’hui.

Leurs chantiers sont nés au cœur même de La Rochelle, sur la cale des chantiers, maintenant parking Saint Jean d’Acre.

En 1973, ils ont inventé le Grand Pavois de La Rochelle, et ont réuni 34 exposants.

Le bébé a grandi…

Plus de 600 professionnels de la plaisance sont cette année au rendez-vous.

Le dernier des quatre inventeurs de cette formidable manifestation, Henri, nous a quitté au printemps dernier. Le tout nouveau bateau de son chantier, en hommage à son créateur, porte son nom : « AMEL 54 ».

Je trouverai bien un peu de temps, dans l’après midi du mercredi 7 septembre, pour profiter de l’invitation de la Communauté d’Agglomérations de La Rochelle, qui offre une entrée à ses administrés. Il me suffit de passer la retirer à la mairie dont je dépends.

Je visiterai les allées des stands à terre pour admirer le dernier cri des équipements maintenant indispensables.

Je déambulerai sur les pontons encombrés, et je ne rechignerai pas à attendre un peu mon tour pour visiter le bateau de mes rêves.

Je croiserai peut-être Maud Fontenoy, la Marraine de cette édition, qui a traversé le Pacifique à la force des bras.

Je flânerai dans le Village bois, et j’y regarderai travailler les artisans et charpentiers de marine.

Je m’arrêterai chez les amis de la Guadeloupe, dont la tente est emplie de parfums et de sons évocateurs.

Et si je suis pris ce jour là, eh bien, je sais que le Grand Pavois sera ouvert du 7 au 12 septembre, de 10 h à 19 h.

Mais, dans mon carnet, j’ai noté une priorité absolue :

Le soir du samedi 10 septembre, j’irai à pied sur les rives du chenal de La Rochelle, entre la Médiathèque et la station météo du Bout Blanc, et j’admirerai le fabuleux spectacle de Voiles de Nuits, avec l’évocation de l’histoire maritime, les bateaux anciens, la pyrotechnie, le son qui prend aux tripes…

Et j’aurai une petite pensée pour ceux qui, il y a maintenant 32 ans, ont osé imaginer que les salons n’étaient pas réservés à notre seule capitale.