04, 23 septembre 2005, Pollution
La semaine dernière, vous avez admiré
Ils sont maintenant au milieu de la grande
mare, en route vers les Canaries et le Brésil, et ils vivent leur vie de
traverseur d’océan. Mais comme nous tous, ils restent confrontés à un problème
crucial de notre société : la collecte des ordures ménagères.
Si, en haute mer, il est possible de rejeter ce
qui est rapidement biodégradable, tous les marins dignes de ce nom ont
maintenant à cœur de rapporter à terre les autres résidus, afin qu’ils soient
traités en fonction de leur nature.
Alors, dans leur préparation, nos coureurs de
vagues ont éliminé le plus possible les emballages inutiles, ils ont choisi des
conditionnements pratiques et adaptés, et ils ont quelques sacs poubelle, qu’ils
débarqueront à la prochaine escale.
Cette prise de conscience de notre
responsabilité dans ce domaine est récente, et il n’était malheureusement pas
rare, il y a seulement quelques années, que la mer soit considérée comme une
décharge, y compris par ceux-là même qui en étaient les plus proches.
Une conscience collective s’est enfin
réveillée, quelques voix se sont élevées, parmi lesquelles, celle de David
Beaulieu qui, avec l’association Ecomer et l’appui des ports de plaisance, fait
en Charente maritime et sur nos cotes la chasse aux sacs et emballages
plastique, aux piles usagées, aux eaux souillées des fonds de cales...
Plusieurs coureurs ont adopté cette juste
cause, et certains en sont même maintenant les ambassadeurs. Tous ont à cœur
d’adopter une attitude responsable, afin de tenter de protéger notre milieu et
notre futur.
De notre coté, nous pouvons également
facilement utiliser les nombreux services que le port de plaisance met
gratuitement à notre disposition, afin que notre avenir ne soit pas empli de
mazout, d’huile de vidange, de mercure ou de bouts de plastique..,
Alors, pour que la mer nous réserve encore ce qu’elle a de meilleur, à nous de jouer.