32, 7 avril 2006, Hauteurs d’eau
Il y a eu 115 de coefficient de marée, la
semaine dernière…
De quoi faire, pour les aficionados des calculs
de marée et des hauteurs d’eau, de quoi aussi donner des cauchemars aux
navigateurs néophytes. C’est pourtant simple. D’abord, on détermine, grâce à
l’annuaire des marées, le marnage du jour, c’est à dire la différence entre la
hauteur d’eau de pleine mer et celle de basse mer. Ensuite, on applique la
fameuse règle des douxièmes : 1, 2, 3… 3, 2,
Cela se complique un peu, parce que la marée ne
dure pas exactement 6 heures, mais ça n’est pas loin, il suffit de … Oh, et
puis zut !
Foin de règle des douxièmes, de sinusoïde, de
correction pour cause de vent d’ouest ou de dépression, qui augmenteront la
hauteur d’eau, de vent d’est ou d’anticyclone, qui feront découvrir plus, et
plus longtemps… Observons un peu ce qui se passe, regardons un simple barreau
d’échelle de quai, proche de la surface de l’eau, et qui nous indiquera tout de
suite, parce qu’il est mouillé, que la marée descend, ou, parce qu’il est sec,
qu’elle est en train de monter. Regardons la couleur de l’eau, qui est claire
quand elle vient du large, portée par le flot, trouble quand elle descend,
chargée des alluvions récupérés le long des côtes.
Il y a quelques années, j’avais emprunté un
bateau au
Les savants calculs, c’est bien, rester
attentif à la réalité des choses et à l’observation directe, c’est parfois plus
sûr et plus rapide…